Contes du Bengale. Le prince aux rubis et autres contes
Dans les contes merveilleux, les rois sont amoureux de princesses d’une beauté incomparable, les princesses demeurent captives d’horribles monstres, les oiseaux volent au secours de leur maître, les chevaux magiques fendent l’azur de leurs sabots.
Ces contes n’ont pas été créés pour faire rire mais pour qu’on puisse rêver en noble compagnie, trembler et se réjouir de fins heureuses où les bons triomphent et leurs ennemis sont horriblement châtiés.
Le Bengale est un pays de prédilection pour ces contes-là. Jamais on n’en entendra de plus beaux que ceux collectés au siècle dernier par le folkloriste bengali L.B. Day et traduits de l’anglais par Françoise de Valence.
Vous y découvrirez d’énormes rubis rouges flottant sur les parois d’un terrible tourbillon d’eau de mer, les longs cheveux noirs d’une princesse captive au fond de l’océan, Haraman, l’incomparable perruche verte qui parlait le langage des hommes, un petit prince héritier qui aimait trop ses pigeons apprivoisés, le collier magique de la reine qui voulait sa perte …
Lire les contes bengalis, c’est pénétrer dans une très ancienne culture aussi raffinée que mystérieuse.