En un instant les mondes paisibles de Christian Poslaniec, peuplés d'enfants rêveurs et d'animaux doux, basculent dans le magique et l'étrange. Pour une phrase qui part en maraude, pour un mot écrit de travers. Pour rire et aussi réfléchir. Car si Carole est un peu Alice, Pierre n'a-t-il pas la gravité songeuse d'un Petit Prince de l'an 2000 ? Ici les chats parlent, là les singes jouent au ballon avec les extra-terrestres et les souris lumineuses explosent, creusant de vastes trous au milieu des déserts.  Des correspondances mystérieuses s'établissent entre les différentes nouvelles. Des personnages disparaissent. Mais on les retrouve ailleurs, à l'autre bout de ce petit livre en liberté où tous les rêves sont permis.