Mon père, l'étoile et moi
Dîner, se coucher tôt, n’ouvrir à personne. Voilà ce que Martin est censé faire, ce dimanche soir où son père est absent. Mais depuis tout à l’heure quelqu’un tambourine à la porte. Une femme. Elle dit qu’elle s’appelle Marie-Agnès, elle dit qu’elle connaît très bien le papa de Martin. Et cela semble vrai, sinon comment saurait-elle, par exemple, qu’il a trente-six ans et qu’il ne peut résister à un paquet de cacahuètes ? Ce qui semble vrai, aussi, c’est qu’elle a besoin d’aide. C’est ainsi que Martin ouvre la porte, et qu’une femme un peu étrange et très grande s’endort sur le canapé du salon ce soir-là. Qui est-elle ? Pourquoi la boulangère manque-t-elle de s’évanouir en la voyant, et lui fait-elle cadeau d’un hot-dog ? Combien de temps va-t-elle rester ? Pourquoi le papa de Martin dit-il : « Nous avons une étoile à la maison » ? Une étoile ? Quelqu’un qui met de la musique si fort et qui a tant de mal à ne pas dire de gros mots ? Le mystère Marie-Agnès s’épaissit, jusqu’au jour où Martin se retrouve avec elle dans une salle de répétition de l’Opéra de Paris.