Rome, l'enfer

Médium
1995

Ce soir, les parents d'Henri vont à l'opéra. Le front et les joues brûlants - il a une angine - il ouvre une porte d'armoire, et sa vie bascule. Dans la poche d'un veston de son père, il y a la photo d'une femme et ces mots : Anna qui t'aime. À la poursuite d'Anna, qui l'aimerait peut-être lui, Henri, s'il la trouvait, qui l'aimerait sûrement mieux en tout cas que sa mère aux yeux secs, Henri va se cogner dans un monde dont il ne soupçonne pas la dureté. Sur les marches de l'Opéra Bastille, il rencontre Waldo et Angela, il leur fait confiance, il a tort. La vie n'est pas comme dans les livres où il s'est toujours réfugié. La vraie vie est bête, et cruelle. Henri court à la catastrophe, le coeur rempli d'espoir et d'amour.