Anthologie de l'épouvante

Classiques
2021

Dans le genre fantastique, l’irréel, surgi dans le quotidien, fait naître l’angoisse. Dans celui de l’épouvante, la frontière entre les deux mondes est si ténue que la mort la franchit. En lisant les quatorze nouvelles qui composent ce recueil, on voit intervenir des fantômes (chez Alexandre Dumas ou Selma Lagerlöf), des défunts revenus d’entre les morts (chez Maupassant ou Edith Wharton), des animaux et végétaux redoutables (chez Bram Stoker, Saki, Mildred Johnson), un portrait maléfique (Edgar Poe), une musique surnaturelle censée repousser l’au-delà (Lovecraft). Bref, partout rôde la  Canarde. C’est alors la terreur qui s’empare des personnages… comme du lecteur.


« La maison du lac », de Charles Nodier ; « Le portrait ovale », d’Edgar Poe ; « Le chat, l’huissier et le squelette », d’Alexandre Dumas ; « La diligence fantôme », d’Amelia B. Edwards ; « Frritt-Flacc », de Jules Verne ; « Le tic », de Guy de Maupassant ; « La squaw », de Bram Stoker ; « Le violoniste », de Selma Lagerlöf ; « Sredni Vashtar », de Saki ; « La musique d’Erich Zann », de Lovecraft ; « Mademoiselle Mary Pask », d’Edith Wharton ; « Le papillon de la mort », de Maurice Renard ; « Le cactus », de Mildred Johnson